Promenade...
Sur le chemin des ombres libertines,
Mes yeux scintillent toujours émerveillés,
Le sautillement fringant de mes bottines,
Résonnent sur ces trottoirs glacés.
La pluie s’éteint en larmes fluettes,
En harmonieux concert sur ma peau,
S’offrant à moi comme une fête,
Balayant l’âme de ses oripeaux.
En vous voyant, d’un air moqueur,
Taquine, repoussant les regards moroses,
Divine et coquette, elle ouvre son cœur,
Devant vos yeux comme un rayon de rose,
Fouettant au sang les croquemitaines,
Heureusement que je les voie,
Les regardant de façon hautaine,
Je les laisse errer ainsi sans voix.
Abandonnant au passage les yeux noirs,
Au hasard, sans tambour ni trompette,
Ils oublieront l’espace d’un soir,
Ces soupirs qu’un faible écho répète.
Spectacle heureux et d’effet hardi,
L’amour s’envolant à tire d’aile,
Animant les démons de midi,
Pour aller éteindre les chandelles.
Corinne Texier
Fevrier 2011
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